Contre la rapacité patronale et la violence gouvernementale
L’inflation a été amplifiée par la spéculation sur les produits énergétiques et les denrées alimentaires : la plupart des entreprises en ont profité pour augmenter leurs prix sans augmenter les salaires. Résultat, le niveau de vie se dégrade et il est de plus en plus difficile de boucler les fins de mois.
Le Gouvernement répond à cette situation en permettant aux employeurs d’accroître l’exploitation des salariés :
- nouvelle réduction des droits à l’assurance chômage,
- projet de baisse des droits collectifs à l’automne,
- coupes budgétaires massives dans les services publics,
- passage en force sur les accords de libre-échange, etc.
L’environnement est lui aussi sacrifié puisque les normes de protection de la santé et de la nature sont attaquées comme les normes sociales.
Cette politique n’est pas un échec, c’est un choix.
Pendant que la majorité de la population voit sa situation se dégrader, les plus puissants en profitent comme jamais.
Les entreprises du CAC40 ont versé 97,1 milliards d’euros à leurs actionnaires cette année ! C’est l’équivalent de plus d’un mois de salaire pour les 27 millions de salariés français ! En 20 ans, les dividendes ont été multipliés par 4,5 !
C’est là que l’on retrouve la dégradation de nos conditions de vie, de notre système de santé, de l’école publique, du financement de nos retraites… Il faut que ça s’arrête !
Tous les salaires et pensions doivent augmenter autant que le SMIC et les prix.
La CGT revendique une hausse immédiate :
- du SMIC à 2000 € brut,
- des minima sociaux,
- du point d’indice de la fonction publique,
- des retraites
- d’obliger les directions d’entreprises à augmenter l’ensemble des salaires, surtout là où les entreprises se font des marges et rémunèrent les actionnaires.
Il faut aussi des mesures concrètes pour améliorer nos conditions de vie, comme le renforcement du service public de l’énergie pour faire baisser immédiatement la facture d’électricité de 20%.
Mais sans pression collective, ni le Gouvernement ni le patronat ne nous feront de « cadeaux ».
La CGT appelle toutes et tous à descendre dans la rue le 1er mai à l’occasion de cette journée internationale des travailleuses et des travailleurs.