EXTRAITS;;;;
Gouvernement et patronat contraints à de premiers reculs
La mobilisation a forcé le Premier ministre à reconnaitre l’échec de la politique économique sociale et environnementale d’Emmanuel Macron et à annoncer :
- l’augmentation du Smic de 2%, au 1er novembre, et la remise en cause d’une partie des exonérations de cotisations sociales en reconnaissant qu’elles représentent des trappes à bas salaire. La CGT demande qu’une nouvelle augmentation du Smic ait lieu en janvier et qu’elle soit suivie d’une augmentation du point d’indice dans la fonction publique et de l’augmentation de l’ensemble des salaires dans le privé ;
- l’enterrement de la violente réforme de l’assurance chômage et la relance d’une négociation. C’est une grande victoire intersyndicale qui va éviter à 1 million de privé·es d’emploi de tomber dans l’extrême précarité ;
- l’abandon du projet de réforme constitutionnelle de la Nouvelle Calédonie alors que l’acharnement du président de la République a ruiné l’économie du territoire et causé 13 morts.
Le Premier ministre a également effectué un recadrage salutaire de son ministre de l’Intérieur en rappelant son attachement à l’État de droit et son intransigeance face au racisme et à l’antisémitisme. Cela doit maintenant se traduire en actes concrets pour faire reculer l’Extrême droite et ses idées.
Un changement de méthode démocratique qui doit commencer par les retraites
Le Premier ministre a annoncé son souhait de redonner la main au parlement, aux acteurs sociaux et aux citoyen·nes Il doit donc s’engager à respecter le vote des députés qui sont une majorité à être favorables à l’abrogation de la réforme des retraites.
L’ouverture d’un chantier pour « corriger la réforme des retraites » constitue, après 18 mois de déni et de passage en force présidentiel, une première reconnaissance de la violence de cette réforme. La CGT appelle le Premier ministre à abroger la réforme et à organiser une conférence de financement de nos retraites.
Sur l’essentiel et notamment sur le futur budget, le discours du Premier ministre est resté très flou.